Le mal de dos, un enjeu de société et d’entreprise
On l’appelle le « mal du siècle ». Et ce n’est pas qu’une formule : selon l’Assurance Maladie, huit personnes sur dix souffriront du dos au cours de leur vie. Dans beaucoup de cas, il ne s’agit pas seulement d’une petite gêne passagère mais de douleurs chroniques, parfois invalidantes, qui pèsent lourdement sur le quotidien.
Au travail, les répercussions sont considérables. Le mal de dos est la première cause d’arrêt maladie et représente environ 30 % des arrêts longs. Avant 45 ans, c’est même la première cause d’incapacité. Concrètement, cela signifie qu’un tiers des collaborateurs qui s’arrêtent longtemps le doivent à leur dos.
Derrière ces chiffres, il y a des réalités très concrètes. Des équipes qui peinent à garder leur rythme lorsque l’un de leurs membres doit s’absenter. Des projets qui prennent du retard. Des collègues qui se retrouvent à porter une charge supplémentaire. Et puis, ceux qui continuent malgré la douleur ne sont pas en meilleure posture : difficulté à rester concentrés, fatigue qui s’installe, énergie qui s’épuise au fil des jours.
Ces situations ont aussi un coût invisible : remplacement de dernière minute, réorganisation des plannings, tensions qui naissent au sein des équipes… Peu à peu, c’est tout un collectif qui s’en ressent.
👉 Le mal de dos n’est donc pas qu’un problème personnel. C’est à la fois un enjeu de santé publique et une question centrale pour la vie et la performance des entreprises.
Comprendre les causes du mal de dos au travail
Les douleurs de dos n’apparaissent pas par hasard. Elles sont souvent liées à des habitudes de travail ou à des environnements qui ne favorisent ni le mouvement ni le relâchement.
Quand la sédentarité pèse sur la colonne
Passer des heures devant un écran, assis dans la même position, fatigue le dos plus qu’on ne le croit. Même avec une chaise ergonomique et un bureau bien réglé, l’immobilité reste nocive. Le corps est fait pour bouger. Quand il ne le fait pas, les muscles s’affaiblissent, les tensions s’installent, et la douleur apparaît.
Les métiers physiques aussi concernés
À l’inverse, certains métiers sollicitent le dos à l’excès. Porter, tirer, se pencher, répéter les mêmes gestes jour après jour… Les manutentionnaires, techniciens, soignants ou ouvriers en savent quelque chose. Ces efforts répétés, mal préparés ou mal accompagnés, fragilisent la colonne et finissent par déclencher des troubles musculo-squelettiques.
👉 Dans ce cas, un accompagnement ciblé comme notre atelier mal de dos au travail peut faire la différence.
Quand le stress s’invite dans le dos
On l’oublie souvent, mais les douleurs de dos ne sont pas uniquement mécaniques. Le stress et la charge mentale sont des facteurs aggravants puissants. Un collaborateur tendu accumule ses crispations dans les trapèzes, la nuque ou les lombaires. Et quand le mental se raidit, le corps suit.
Les fausses croyances qui entretiennent la douleur
Beaucoup d’idées reçues empêchent d’adopter les bons réflexes :
- “Il faut rester allongé pour guérir.” Faux : l’immobilité prolongée entretient la douleur.
- “Avoir mal signifie qu’il faut éviter tout effort.” Faux : bouger de façon adaptée aide à renforcer le dos.
- “C’est une fatalité, on n’y peut rien.” Là encore, faux : des actions de prévention efficaces existent.
👉 Identifier les causes et déconstruire ces mythes est essentiel pour mettre en place des solutions durables en entreprise.
Les obligations légales de l’entreprise
Prévenir les douleurs de dos n’est pas seulement un geste bienveillant, c’est aussi une obligation. Le Code du travail (article L.4121-1) rappelle clairement que l’employeur doit prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés.
Cela implique :
- d’évaluer les risques liés aux postes,
- de mettre en place des actions de prévention,
- d’informer et de former les collaborateurs,
- et surtout, d’adapter le travail à l’homme, et non l’inverse.
👉 Pour aller plus loin, l’ANACT proposent des ressources utiles aux entreprises qui souhaitent améliorer durablement les conditions de travail.
Quelles solutions pour prévenir le mal de dos au travail ?
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des solutions. La prévention passe par plusieurs approches complémentaires, qui peuvent s’adapter aux métiers, aux rythmes de travail et aux contraintes des entreprises.
Repenser l’ergonomie du poste de travail
Un bureau bien réglé, une chaise adaptée, un écran à la bonne hauteur… cela paraît basique, mais ces ajustements font une énorme différence. Un poste mal configuré oblige à adopter des positions contraignantes, sources de douleurs.
Former aux gestes et postures
Apprendre à porter, se pencher, soulever, s’asseoir correctement : ce sont des gestes simples, mais encore faut-il les pratiquer au quotidien. C’est l’objet de notre atelier prévention des TMS, qui permet aux collaborateurs d’adopter des réflexes durables et d’éviter les postures à risque.
Intégrer la mobilité dans la journée
Se lever, bouger, s’étirer… Même cinq minutes suffisent pour soulager le dos et relancer la circulation. Certaines entreprises organisent désormais des rituels de réveil musculaire au travail, un moment collectif de mise en mouvement qui fait autant de bien au corps qu’à l’esprit.
Sensibiliser avec des conférences et ateliers interactifs
Parce que comprendre, c’est déjà agir, les conférences ou ateliers animés par des experts permettent de casser les idées reçues et de donner des conseils pratiques immédiatement applicables. Un format vivant, interactif, qui suscite l’échange et l’adhésion.
Les limites des approches traditionnelles
Si ces solutions sont utiles, elles montrent parfois leurs limites lorsqu’elles ne sont pas pensées dans la durée.
Beaucoup d’entreprises organisent une formation gestes et postures “one shot”, sans réel suivi. Le message se perd, les bons réflexes s’estompent, et les douleurs reviennent. D’autres installent des bureaux ergonomiques, mais sans accompagner les salariés dans leur utilisation.
Résultat : les actions de prévention restent trop souvent théoriques, manquent de participation, et peinent à produire des effets mesurables sur le long terme.
👉 C’est pour répondre à ces limites qu’une approche plus complète, plus humaine et plus engageante est nécessaire.

La Journée de la Santé du Dos : une approche innovante
Cette journée a été conçue avec l’expertise de Bruno Poupinet, kinésithérapeute et formateur spécialisé dans la prévention des TMS.
Son approche mêle pédagogie, exercices pratiques et conseils personnalisés, pour que chaque salarié reparte avec des outils concrets.
Cette journée combine plusieurs formats complémentaires :
- des conférences pour comprendre les mécanismes et casser les idées reçues,
- des ateliers collectifs et ludiques pour bouger ensemble, s’étirer, apprendre à relâcher les tensions,
- des mini-consultations individuelles, pour recevoir des conseils personnalisés et adaptés à son poste de travail.
Une journée complète, active et participative
La prévention du mal de dos ne peut pas se limiter à une formation théorique ou à quelques conseils distribués sur un coin de bureau. Pour qu’elle ait un impact réel, elle doit être vécue, expérimentée et ancrée dans le quotidien des collaborateurs. C’est précisément l’objectif de la Journée de la Santé du Dos.
Des bénéfices mesurables pour l’entreprise
Au-delà de la prévention, la Journée de la Santé du Dos permet :
- de réduire les risques de TMS et les arrêts liés au dos,
- de donner aux collaborateurs des outils concrets qu’ils peuvent utiliser chaque jour,
- d’améliorer le confort et l’énergie au travail,
- et de valoriser la politique QVCT de l’entreprise, en montrant un vrai engagement pour la santé des salariés.
Études de cas
Une intervention prend tout son sens lorsqu’on voit l’impact réel qu’elle peut avoir sur le terrain. Voici trois exemples concrets de situations où une Journée Santé du Dos peut vraiment changer les choses.
Exemple 1 : Une PME industrielle qui cherche du concret
Dans une petite ou moyenne entreprise industrielle, les troubles musculo-squelettiques représentent souvent une bonne partie des arrêts maladie.
➡️ Une Journée Santé du Dos peut apporter une approche plus vivante qu’une simple formation gestes et postures : ateliers collectifs, exercices simples à refaire au quotidien, conseils adaptés à chaque métier.
👉 Résultat attendu : moins de douleurs, plus de réflexes au poste de travail et une meilleure énergie dans la journée.
Exemple 2 : Un grand groupe qui veut marquer sa Semaine QVCT
Lorsqu’un grand groupe souhaite marquer sa Semaine QVCT, il cherche souvent une action forte, à la fois utile et conviviale. Pour un grand groupe, la Semaine QVCT est l’occasion de montrer un vrai engagement.
➡️ Avec son format inédit et innovant, la Journée Santé du Dos peut devenir le temps fort de la semaine :
- une conférence interactive pour sensibiliser largement,
- des mini-conseils express accessibles même aux salariés pressés,
- une communication interne valorisant l’engagement de l’entreprise envers la santé de ses collaborateurs.
👉 Résultat attendu : des collaborateurs satisfaits, une action visible et facilement intégrable dans un futur Safety Day.
Exemple 3 : Une entreprise tertiaire avec beaucoup de télétravail
Dans les bureaux, la sédentarité est déjà un problème. Avec le télétravail, il s’accentue : près de 20 % des salariés travaillent à distance au moins une journée par semaine, et jusqu’à 40 % dans le tertiaire (INSEE 2025). Or, beaucoup sont mal installés chez eux.
➡️ Une Journée Santé du Dos permet d’aborder ces situations concrètes :
- des ateliers de mobilité et d’étirements adaptés au travail sur écran,
- un réveil musculaire collectif en début de journée,
- des conseils pratiques pour aménager son poste de travail.
👉 Résultat attendu : moins de tensions, plus de confort et un vrai gain de concentration, même en télétravail.
➡️ Vous souhaitez être parmi les premières entreprises à expérimenter ce nouveau format ?
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